Sade, Bouc émissaire ?

Compte rendu rédigé par l’historien Henri GUILLEMIN à propos du livre « Sade, j’écris ton nom liberté », Obliques », 12/13, 2e trimestre, 1977.

Il ne s’agit pas du titre du Compte rendu que nous n’avons pas eu directement sous les yeux.

Le livre, « Sade, j’écris ton nom liberté » de Jean A.Chérasse et Geneviève Guicheney viennent de nous donner (aux éditions Pygmalion) n’évoque pas particulièrement Sade comme bouc émissaire. Mais c’est la formule qu’Henri Guillemin emploie.

Henri Guillemin évoque la question du bouc émissaire à propos du livre consacré au marquis de Sade, « Sade, j’écris ton nom liberté« .

Il s’agit d’un hommage à l’historien que nous considérons comme grand au regard du combat inlassable qu’il a mené contre l’injustice. C’est un hommage à sa droiture et à son honnêteté intellectuelle.

En quelques mots, Henri Guillemin resitue la problématique profonde du bouc émissaire en lui donna t corps à travers la figure de Sade.

Voici ce qu’Henri Guillemin écrit, sur Sade comme bouc émissaire :

« Il semble bien que Sade ait été victime d’une double conjuration, l’une du côté de sa belle-famille (pour des raisons complexes), l’autre du côté du Pouvoir. La corruption à peu près générale du milieu aristocratique faisait de Sade un exemplaire banal du « désordre » – assez inouï – des mœurs d’alors. Un châtiment trompe-l’œil n’était pas inopportun.

Sade, ou le bouc-émissaire.«